Miel et allaitement : démêlons le vrai du faux !

Miel et allaitement : démêlons le vrai du faux !

Par Marie, pôle innovation et scientifique Melicare

Entre idées reçues et fausses informations, il n’est pas toujours facile de savoir ce qu’il faut croire concernant l’usage du miel pendant l’allaitement. Démêlons ensemble le vrai du faux afin de mieux comprendre comment utiliser le miel en toute sécurité pendant cette période si particulière.

Le botulisme et le miel

Le botulisme est une infection rare mais grave causée par une toxine produite par la bactérie Clostridium botulinum. Cette bactérie peut se trouver sous forme de spores dans le miel brut, notamment le miel alimentaire que l’on consomme au quotidien.

Chez les nourrissons de moins d’un an, le système digestif immature ne peut pas éliminer ces spores, ce qui peut provoquer, dans ce cas rare mais à risque, une infection appelée botulisme infantile. C’est pourquoi il est strictement interdit de donner du miel alimentaire aux bébés en dessous d’un an.

Cependant, chez l’adulte ou chez une personne allaitante, ces spores ne représentent pas de danger car le système digestif est mature et empêche leur développement. Les spores ingérées ne passent pas dans le lait maternel. Il n'y a donc aucun danger à consommer du miel lorsqu'on allaite.

Le miel alimentaire n’est pas stérilisé, ce qui signifie qu’il peut contenir ces spores ou d’autres micro-organismes. C’est pourquoi il ne doit jamais être appliqué directement sur des plaies, des zones abîmées ou sensibles. L’appliquer sur une plaie peut introduire des bactéries pathogènes, avec un risque grave d’infection voire de septicémie ((infection généralisée dans le sang)).

En revanche, le miel médical utilisé dans les soins Melicare est stérilisé par rayonnement gamme à froid. Cette étape élimine tous les risques microbiologiques, y compris les spores de Clostridium botulinum, tout en préservant les propriétés thérapeutiques du miel.

Cela signifie que les produits Melicare peuvent être appliqués sur les peaux fragiles, crevassées ou irritées ou ingérés par le nourrisson sans risque et sans nécessité de rinçage avant la tétée.

Apport en sucre pour bébé

L’un des arguments souvent avancés contre l’utilisation de miel pendant l’allaitement concerne la possible ingestion de sucre par le bébé. En réalité, les quantités sont infimes. Lorsqu’un soin à base de miel médical est appliqué localement sur le mamelon, la dose utilisée est très faible, environ l’équivalent d’un grain de riz par tétée.

Même avec une fréquence d’allaitement soutenue, et jusqu’à 12 tétées par jour, l’apport total de sucre reste négligeable. Il est bien en dessous des seuils nutritionnels nécessaires pour un nourrisson. De plus, ce miel n’est pas consommé directement par le bébé : il s’agit d’un résidu minime sur la peau, issu d’un produit stérile, spécifiquement formulé pour être sans danger.

Autrement dit, l’utilisation raisonnable de soins à base de miel médical n’expose pas le nourrisson à un excès de sucre, et ne compromet ni son confort digestif ni son équilibre nutritionnel.

Le miel médical est-il un remède de grand-mère ?

Longtemps associé aux remèdes traditionnels transmis de génération en génération, le miel bénéficie aujourd’hui d’un nouvel élan grâce aux progrès scientifiques. Utilisé sous forme stérilisée à froid, comme dans les soins Melicare, il devient un actif moderne, sûr et performant.

Ce n’est plus un simple ingrédient naturel, mais un véritable outil de soin, rigoureusement formulé pour accompagner l’allaitement en toute sécurité. Une belle illustration de la manière dont la tradition et la science peuvent se rejoindre pour le bien-être des mamans et de leurs bébés.